L'île de La Réunion, perdue au milieu de l'Océan Indien à plus de 10 000 km de la métropole, regorge de trésors à découvrir.
Aussi appelée « Ile Intense », elle est soumise à des conditions climatiques et géologiques particulières : en effet, le Piton de la Fournaise, entre en éruption plusieurs fois par an, déversant des coulées de laves incandescentes jusqu'à l'océan. Mais ce n'est pas le seul phénomène naturel auxquels les habitants de l'île sont habitués : en effet, malgré son climat ensoleillé toute l'année, le territoire est fréquemment touché par des cyclones.
Ajoutés à ces caprices de la nature, on y trouve des paysages somptueux : un lagon peuplé de tortue de mer (et parfois de requins) mais aussi un parc national classé au Patrimoine mondial de l'Unesco qui recouvre plus de 40% de la surface de l'île et qui comprend 3 cirques majestueux ainsi que le territoire du Piton de la Fournaise. On peut, au cours d'une journée : 1. passer de la montagne à la plage 2. porter son maillot de bain et sa polaire, et 3. se baigner dans des cascades et dans le lagon.
En plus de cette diversité paysagère, l'île possède une diversité culturelle épatante ! On y retrouve une population issue des 4 coins de l'Océan indien : Chinois, Africains, Indiens, ... ce qui se ressent aussi bien dans la manière de vivre, que dans la richesse culinaire ! On prend plaisir à y déguster des Samoussas au bord de l'eau accompagnés d'un Ti'punch, de se remplir l'estomac avec un sandwich Américain au retour d'une randonnée ou encore de partager un rougail saucisse avec l'habitant.
Dans cet article on vous détaille notre itinéraire, pour 3 semaines à travers l'île (en excluant la côte Est qui est décrite dans notre article sur notre Road Trip en van à La Réunion). Cet itinéraire a été réaménagé en fonction de ce que nous aurions voulu faire si la météo avait toujours été de notre côté, et ne tient pas compte de la septaine (précaution COVID) que nous avons dû effectuer lors de notre arrivée sur l'île.
! COVID : Notre itinéraire reprend très peu de visites type rhumerie ou autres musées. En raison de la situation Covid, les lieux étaient fermés ou alors il était compliqué de réserver en dernière minute. Si vous prévoyez un voyage là-bas, renseignez-vous bien à l'avance concernant ces visites.
JOUR 1 : Arrivée et transfert vers St-Pierre
JOURS 3-4-5 : Cirque de Cilaos et ascension du Piton des Neiges
JOUR 6 : Saint-Leu
JOURS 7-8-9 : Le Lagon : de Boucan-Canot à La Saline-Les-bains
JOURS 10-11 : Autour de Saint-Paul
JOUR 12 : Cirque de Salazie
JOURS 13-14 : Cirque de Mafate
JOURS15-16 : Autour des plaines : La Forêt de Bélouve et Grand-Bassin
JOUR 17 : La Rivière Langevin : Canyoning et baignade dans les cascades
JOUR 18 : Les plages du Sud Sauvage : Grande Anse et Manapany-les-bains
JOUR 19-20 : Profiter du bon temps autour de Saint-Pierre
JOUR 1 : ARRIVÉE A L'AÉROPORT ET TRANSFERT VERS ST PIERRE
(2 heures de bus – 85 km de Saint-Denis à Saint-Pierre)
A notre arrivée à l'aéroport de Roland-Garros à St Denis, le soleil est brûlant et nous sommes tout de suite dépaysés. Nous récupérons notre sac, et nous nous mettons en quête du fameux « bus jaune » qui relie l'aéroport, aux différentes villes de la côte ouest jusqu'à St Pierre, au sud pour un prix fixe de 5€. Dans notre cas, comme nous avions une septaine à effectuer, nous nous sommes arrêtés aux Avirons pour 7 jours. Une fois la septaine terminée, nous nous sommes rendus à St Pierre en bus, pour nous faire tester et louer notre voiture (agence Jumbo Car).
Sans la septaine, nous avions prévu de faire directement le trajet en bus depuis l'aéroport jusque St Pierre (bus ZO direct).
Arrivés à St Pierre, nous posons nos valises et nous sommes déjà impatients de découvrir la ville. Nous la parcourons à pied, comme on adore le faire. On se balade à travers le marché de la rotonde mais aussi dans les rues à la découverte des kaz créoles historiques, des fameux Temples Tamoules et on pousse même notre déambulation jusque dans les allées du cimetière : véritable petit coin de quiétude au centre de la ville. On continue notre chemin, flânant main dans la main le long de l'océan sous les banians et les palmiers.
Lorsque nos estomacs crient famine, nous nous laissons guider jusqu'au restaurant « La Terrasse » dont la pergola ombragée surplombe la mer. C'est notre premier « restaurant » depuis le mois d'octobre, puisque tout est fermé en Belgique depuis ce moment là, et ça nous fait un bien fou.
Après un repas léger et un jus de fruit local, nous nous aventurons dans le quartier de Terre-Sainte, un ancien quartier de pêcheur, où nous nous perdons à travers les ruelles piétonnes. Nous découvrons ainsi de jolies cases colorées et finissons par déboucher dans les hauteurs du quartier.
Un peu éreintés par cette longue journée et la chaleur, nous décidons d'aller boire un verre et déguster des tapas au Longboard café, en admirant le couché de soleil.
JOUR 2 : ILET DU DIMITILE + NUIT A LA RIVIÈRE
(45 minutes de voiture - 28 km de St-Pierre au Parking du Portail + 40 minutes de voiture - 22 km du Parking du Portail à La Rivière)
Pour cette deuxième journée, nous devons nous lever tôt, mais le réveil est un peu difficile... En effet, nous avons prévu de monter jusqu'à l'ilet du Dimitile, où à l'arrivée, nous aurons un point de vue sur le Cirque de Cilaos. Nous prenons donc la route vers 8h15 pour l'Entre-Deux. Après 25 minutes de route, nous nous arrêtons à l'office du tourisme afin d'obtenir des informations sur la randonnée et les prévisions météos du jour (attention, il n'ouvre qu'à 9h malgré les indications du guide du Routard, nous avons donc du patienter...)
Armé de la carte qui nous a été fournie, nous redémarrons et serpentons sur la route forestière jusqu'à rejoindre le parking dit « du Portail » qui marque le début du sentier des boeufs et qui se situe déjà à 1100 m d'altitude.
C'est là que commence l'ascension. Nous sommes bien équipés et pourtant, nous ne nous attendions pas à ce que se soit si dur... Après tous ces mois confinés, notre condition physique est un peu diminuée, et c'est une randonnée de 14 km avec un dénivelé positif (et négatif au retour) de 700 m que nous entreprenons. Il faut normalement compter 5h aller/retour depuis le Parking.
Cependant, nous savons que nous en sommes capables, et après 1h30, nous arrivons à la Chapelle, première étape du parcours où nous empruntons ensuite la trace du chasseur qui est ombragée (contrairement au sentier forestier emprunté par les 4x4). 30 minutes plus tard nous arrivons à un interminable escalier de rondins qui marque l'étape finale de l'ascension : à l'arrivée, une table d'orientation avec point de vue sur le cirque de Cilaos et ses remparts. Nous sommes à 1745 m d'altitude et nous profitons d'une pause méritée pour avaler nos sandwichs en profitant de la vue et du ballet incessant des nuages.
Ensuite, nous enfilons à nouveau nos sacs, et nous redescendons jusqu'au parking. Verdict : 4h de randonnée, nous avons sué mais nous sommes contents de nous ! Pour les randonneurs du dimanche que nous sommes, c'est plutôt pas mal. Nous en retiendrons qu'il est vraiment très important de partir très tôt le matin, pour éviter les nuages qui arrivent en fin de matinée et gâchent le paysage au sommet et surtout pour éviter les trop grosses chaleurs.
Pour les moins sportifs, sachez qu'il est possible de monter jusqu'à l'ilet du Dimitile via une excursion en 4x4. Si vous ne souhaitez pas débourser d'argent pour l'occasion, il est également possible de profiter d'une très belle vue sur le cirque de Cilaos en montant en voiture jusqu'à la fenêtre des Makes ! Le trajet en lui-même (40 minutes en voiture depuis La Rivière) en vaut la peine, car on traverse alors une flore incroyable, et les centaines d'arbres et de fleurs qui s'épanouissent le long de la route valent bien le détour !
Nous avons fini la journée en rejoignant un AirBnb situé à la Rivière. Les propriétaires sont super accueillants et possèdent un restaurant au rez-de-chaussée : nourriture zoreille (comprenez métropolitaine) et bonne ambiance au rendez-vous ! Vous pourrez trouver le lien ici.
Après un bon repas arrosé de ti'punch et de rhum, nous préparons nos sacs (sac de couchage, tente, repas, ...) pour les 2 jours de randonnée qui nous attendent !
JOUR 3-4: CIRQUE DE CILAOS ET ASCENSION DU PITON DES NEIGES
(55 minutes de voiture – 33 km depuis La Rivière jusqu'au Bloc à Cilaos)
Après une bonne nuit de sommeil, nous sommes prêts à nous dépasser et à partir à la découverte du cirque de Cilaos.
Tout d'abord, nous chargeons la voiture et nous nous mettons en route vers Cilaos. Ce cirque, majestueux, est accessible par une unique route. Cette route mythique et spectaculaire, communément appelée « la route des 400 virages », est construite sur le flanc des montagnes qui encerclent le cirque. Elle sinue à travers la nature et mieux vaut avoir le cœur bien accroché, car en plus de ses virages, les 33 km sont également jalonnés de tunnels et de passages à sens unique. Nous avons profité d'un petit point de vue pour nous arrêter et prendre quelques photos, mais sachez qu'il n'y en a pas beaucoup le long du chemin, alors ouvrez grand les yeux !
Une fois au bout, nous parvenons à Cilaos où nous sommes contents de pouvoir sortir un peu de la voiture pour prendre l'air et respirer car nous avons un peu le cœur au bord des lèvres après tous ces virages ...
Nous poussons jusqu'au lieu dit « Le Bloc », situé à 1300m d'altitude d'où nous entamerons l'ascension pour le plus haut sommet de l'île (et de l'Océan Indien) : le Piton des Neiges ! Ancien volcan, cette montagne culmine à 3070m d'altitude et se caractérise par son ascension « relativement accessible », entendez ça comme « pas besoin d'être un expert en randonnée ou en alpinisme pour y arriver » !
Le dénivelé positif est quand même de 1700m et s'étale sur environ 8 km. Pas tellement long donc, mais ça grimpe sévère, et la hauteur des marches est parfois déprimante... Les guides prévoient généralement 3h30 pour atteindre le refuge, et encore 2h pour atteindre le sommet.
Nous entamons l'ascension vers 10h30, il fait déjà chaud mais nous sommes prêts à tout. Quentin porte un sac contenant ses affaires de couchage, la tente et 4L d'eau. Pour ma part, je porte la nourriture, mes affaires et 3L d'eau.
Nous parcourons donc les km à notre rythme : nous avons fait le choix de faire 5 min de pause à la fin de chaque kilomètre (on remercie nos montres GPS) jusqu'au refuge (logement possible) situé à 2400m d'altitude. Nous y parvenons finalement vers 13h30 et nous décidons d'y faire une pause bien méritée : on mange nos sandwichs et on se pose 1h pour faire la sieste ! Malgré l'heure, nous sommes en altitude et dès qu'un nuage cache le soleil, il peut faire plus frais, on enfile donc nos pulls afin de ne pas trop nous refroidir pendant la pause.
A 14h30, on décide de se remettre en route : il nous reste encore environ 2h d'ascension pour atteindre le sommet. Si la première partie du trajet était assez ombragée et plutôt boueuse, la deuxième est le strict opposé : rochers, rocaille, plein soleil et voile de nuage qui va et vient... Bonnes chaussures obligatoires ! La piste est bien indiquée car il y a très peu de nuages, mais soyez attentifs si la brume est de la partie ou que vous effectuez l'ascension de nuit car il est facile de s'en écarter.
Après un peu moins de 2h nous atteignons finalement le sommet : nous sommes complètement seuls, et on profite de cet instant hors du monde ! Le paysage qui s'étend autour de nous est magnifique, où que nous tournions le regard il y a quelque chose à contempler et les nuages nous offrent un ballet incessant qui ne cesse de dévoiler de nouveaux paysages.
En plus de toutes ces merveilles, de nombreux petits abris ont été créés à l'aide d'empilement de pierres, et permettent de planter une tente au milieu afin de se protéger un minimum du vent pendant la nuit.
Petit à petit, d'autres personnes nous rejoignent au sommet, et nous serons finalement 7 à profiter d'un couché de soleil exceptionnel, sur le toit de l'Océan Indien. Bien emmitouflés dans nos polaires et nos doudounes, nous dégustons une bonne bière et quelques saucissons en contemplant les rayons du soleil ondulant sur les nuages et diffusant une lueur orangée partout où l'on porte le regard.
Pour tout vous dire, parmi tous les voyages et toutes les choses que nous avons déjà vues, c'était le plus beau paysage de notre vie !
Une fois le soleil couché et la nuit tombée, il n'y a bien sûr pas grand chose à faire là-haut, et le froid prend vite le dessus (la température chute jusqu'à 0° en fin de journée). Nous nous mettons donc assez vite à l'abri dans la tente, et ne tardons pas trop à nous endormir car la journée à été fatigante et le réveil se fera avant l'aube pour profiter du lever du soleil à l'horizon.
Vers 4h30, Quentin sort de la tente : il a passé une mauvaise nuit car la pluie s'est abattue sur nous dès minuit et n'a pas cessé depuis. Pour ma part, il n'y a pas grand chose qui m'empêche de dormir, et si ce n'est l'absence de matelas (nous n'avons pas voulu surcharger nos sac à dos), j'ai plutôt bien dormi !
Dehors, il fait encore nuit noire et l'on ne voit pas à 2 mètres de soi. Petit à petit, une légère luminosité apparait, mais le brouillard est épais et vers 5h30, alors que le soleil se lève à 6h, nous n'apercevons toujours pas une seule lueur. Il nous faudra donc nous résoudre : il n'y aura pas de lever de soleil pour nous aujourd'hui ! Nous sommes un peu déçus, mais finalement, ce n'est pas très grave puisque nous avions profité d'un couché de soleil exceptionnel la veille au soir. Par contre, nous avons mal au cœur pour toutes les personnes qui avaient choisi de faire l'ascension de nuit, qui ont donc bravé les éléments pour atteindre le sommet avant 6h et qui redescendrons bredouilles, et trempés jusqu'aux os...
En effet, de nombreuses personnes effectuent l'ascension de nuit, en prenant quelques heures de repos au refuge, avant de finir l'ascension entre 3h30 et 5h30 du matin. Cette nuit là, le brouillard était tellement épais que nous avons vu des randonneurs arriver de partout, nombre d'entre eux étaient sortis de la piste, soyez donc prudents si vous choisissez de faire cela.
Vu la mauvaise météo, nous sommes retournés dormir jusque 8h30 et à notre réveil, la chance nous a souri : le ciel est presque entièrement dégagé et une vue imprenable sur les 3 cirques de l'île se dégage devant nous !
Après un petit déjeuner composé d'une ou deux barres de céréales et d'un berlingot de jus de fruit, nous rangeons la tente et toutes nos affaires, et nous entamons la descente. Même si elle parait moins fatigante que la montée, elle fait malgré tout souffrir nos mollets et nos cuisses et les crampes se font vite ressentir. Cela ne nous empêche pas de l'effectuer assez rapidement, et nous rejoignons la voiture en 2h30 à peine (il nous en avait fallu 6 pour monter, en comptant la pause ...).
On file alors vers le centre de Cilaos, où nous découvrons les joies de la gastronomie locale : la ville étant le lieu de départ/d'arrivée de nombreuses randonnées, on y sert des repas bien requinquant. Sandwichs américains (sandwich composé de pain, frites, bouchons ou poulet, mayonnaise : tout ce qu'il y a de plus diététique), croque-monsieur, rougail-saucisse, les choix ne manquent pas. On a jeté notre dévolu sur le sandwich américain et notre avis : bien gras, mais vachement bon quand même !
Pour l'après-midi : c'est repos ! On vous invite à louer un gîte à Cilaos, pour pouvoir profiter des joies de la région le lendemain, sans devoir à nouveau parcourir la route des 400 virages.
JOUR 5 : AUTOUR DE PALMISTE ROUGE ET RETOUR SUR ST-LEU
(20 minutes en voiture - 11 km de Cilaos à Palmiste Rouge + 65 minutes en voiture – 50km de Palmiste Rouge à St-Leu)
La région de Cilaos est réputée pour ses aventures en canyoning. Pour des raisons de budget et de disponibilités, nous avons fait le choix de ne pas goûter à cette aventure, mais cela ne nous a pas empêché de découvrir de nombreuses autres choses.
En effet, dès 7h du matin, nous rejoignons Palmiste-Rouge et nous débutons une randonnée (disponible sur RandoPiton ici) qui nous mènera au sommet du Piton Morel et puis dans la ravine des Calumets. Tout ce qu'on aime : une vue imprenable au programme, suivie d'un peu de répit à crapahuter dans les cascades et les bassins.
La montée vers le piton Morel se fait en plein soleil mais n'est ni très difficile, ni très longue (1h environ). C'est assez rocailleux et la fin de l'ascension est par contre, assez sportive. D'ailleurs si vous avez peur du vide, il vaut peut-être mieux s'abstenir !
En effet, la dernière partie de la montée est plus ardue même si elle n'est pas très longue (+- 15 minutes). Juste avant le sommet, il faut escalader un escarpement rocheux, au bord du vide, qui peut être très impressionnant si vous êtes sujet au vertige. Pour ma part, mon cœur battait à 300 à l'heure, même si le passage est assez large, cela reste vertigineux !
Mais à l'arrivée, le jeu en vaut largement la chandelle : le Piton se situe en plein centre du cirque de Cilaos, avec une vue imprenable à 360°. On était donc seuls au monde, sur ce petit piton rocheux de 3m de long et 2 m de large, avec une vue entièrement dégagée sur tout le cirque. Personnellement, nous avons même trouvé cela plus impressionnant que la vue depuis l'ilet du Dimitile, pourtant situé à une altitude plus importante !
Les jambes tremblotantes à cause du vide, nous revenons sur nos pas afin de rejoindre la randonnée prévue par RandoPiton (au total, environ 30 minutes de détour à un rythme cool pour aller jusqu'au sommet). Nous continuons donc l'itinéraire qui serpente autour de Palmiste rouge jusqu’à rejoindre la ravine des calumets.
Nous nous baladons le long de l'eau, admirant les bassins et cascades tout au long, avant de finalement nous baigner dans l'un d'eux. L'histoire raconte même que Quentin s'est battu avec des insectes/animaux, qu'il qualifiera de sangsues (on ne saura jamais ce que c'était vraiment), et n'aura donc finalement passé que 3 minutes très précisément dans le joli bassin que nous avions découvert ! (Je rigole, mais je n’étais pas à l'aise, je n'ai pas voulu repasser par l'endroit où il y avait ces bêtes...) Cela dit, il faisait très chaud ce jour là, et après l'ascension du piton, même si elle était courte, nous avions bien transpiré et nous étions contents de nous rafraîchir dans l'eau.
Après cette matinée passée dans le cirque, nous reprenons finalement la route des 400 virages afin de rejoindre St-Leu. Sur la route, nous nous arrêtons à Etang-salé-les-bains afin de découvrir la plage de sable noir qui s'étend le long de la côte.
Nous arrivons finalement à St-Leu où, après avoir déposé nos affaires dans notre airBnb (cette fois, nous logeons chez l'habitant), nous décidons de découvrir « Le Spot ». Un tout nouveau restaurant/micro-brasserie, tenu par des Belges. Ils y aussi brassent leur propre bière. Pour la nourriture, nous n'avons testé que leurs frites, donc pas facile de vous donner un avis, mais le cadre est super sympa, les bières délicieuses, et l'accueil très chaleureux !
Ce soir là, on profite d'un couché de soleil sur le lagon depuis la terrasse de notre logement. Nous décidons de manger un repas à emporter (la spécialité des Réunionnais) acheté au restaurant Le Namasté, juste à côté du Spot justement.
JOUR 6 : AUTOUR DE ST-LEU
La journée s'annonce plus calme que les précédentes. Au programme : visite de Kelonia et des phénomènes naturels autour de St-Leu.
On commence la journée par aller découvrir la Pointe au Sel : seul lieu de l'île de la Réunion où le sel de mer est récolté de manière artisanale. Le lieu est classé, et les paysages y sont surprenants ! C'est aussi d'ici que, lors de l'hiver austral (de juin à septembre) vous pourrez admirer les baleines à bosse qui viennent se reproduire au large de la côte ouest réunionnaise.
D'un côté, la savane, de l'autre côté l'océan et entre les deux, on trouve une crique de sable blanc avec un bassin aux eaux turquoises et d'énormes vagues qui viennent s'écraser sur les rochers. Le lieu se prête à la baignade (mais elle y est interdite).
De notre côté, on est resté là, simplement à admirer les vagues déferler et éclabousser les environs. Les Salines se trouvent à quelques mètres de là et un musée (entrée gratuite) sur la production du sel se dresse à côté de celles-ci.
Après une petite heure passée là-bas, nous nous aventurons un tout petit peu plus loin le long du littoral, afin d'aller observer le phénomène naturel des Souffleurs.
Le Souffleur de St-Leu résulte d'un phénomène géologique particulier lié au littoral magmatique : l'eau s'engouffre dans une cavité, et en ressort tel un geyser.
La mer est plutôt calme mais cela n'empêche pas le violent jet d'embruns de s'élever vers le ciel. Cela doit être encore plus impressionnant lorsque la houle est importante.
Après cette petite balade en lieu naturel, nous décidons d'aller déguster des tapas créoles sur la plage de Saint-Leu au restaurant « Le Zat ». C'est un lieu très sympa, et les portions y sont généreuses. On le recommande !
Ensuite, nous nous dirigeons vers Kelonia, observatoire des tortues marines mais également centre de soins. C'est également un lieu de sensibilisation à l'environnement et à la préservation de la faune et de la flore marine.
Le prix de l'entrée (7€) nous semble raisonnable et participe au développement d'un vaste programme de préservation des tortues marines, bien au-delà de l'île. Nous avons trouvé le lieu ludique et intéressant, même s'il aurait été chouette de pouvoir observer les soigneurs au travail avec les animaux, en plus de tout ce qui est déjà présenté.
En bref, c'est une chouette excursion à faire en famille !
Pour les plus téméraires, Saint-Leu est surtout la ville des sports extrêmes : plongée, parapente, surf, c'est là que l'on se rend généralement pour profiter de ces activités.
Nous n'avons malheureusement pas eu le temps de goûter au parapente, ce que nous regrettons, alors n'hésitez pas si vous en avez l'occasion : la vue sur l'océan et sur l'île doit vraiment être splendide !
JOUR 7-8-9 : FLÂNER LE LONG DU LAGON
Durant les 3 journées suivantes, nous avons décidé de nous laisser pas mal de libertés : pas trop de choses prévues, si ce n'est la découverte du lagon !
Nous avons donc posé nos valises à Boucan-Canot où nous avons passé 5 nuits (Jour 7 à 12) : nous vous conseillons vivement cette petite station balnéaire, la digue est remplie de charme et la piscine semi-naturelle pour se baigner est vraiment très chouette.
1- Nous avons passé la première de ces 3 journées à nous balader depuis Saint-Gilles-les-bains jusqu'à La Saline les bains (2h10 à pied – 11 km A/R) en se baladant main dans la main sur la plage, les pieds dans le sable, sans but précis, et en se rafraichissant au gré de nos envies dans le lagon. Quel bonheur de n'avoir rien de prévu, juste du temps devant soi et des paysages époustouflant dont profiter. C'est aussi comme ça que nous avons eu l'occasion de tester le bar/restaurant situé sur la plage à La Saline-les-bains : Le Copacabana. Le lieu est branché et permet de profiter du lagon tout en dégustant un bon repas ou un bon cocktail allongé au bord de l'eau ! A noter que les prix pour la nourriture ne sont pas donnés, le brunch quant à lui est présenté à un prix plus accessible. Cependant, tout y est délicieux et le cadre propice à une après-midi de détente.
2- La deuxième journée a plutôt été réservée à la découverte de la faune et de la flore sous-marine du lagon. En effet, nous avons repéré, dans le guide du routard, une visite guidée GRATUITE du lagon organisée par la réservé sous-marine : Le sentier sous-marin de l'hermitage. Assez sympa, autant pour les adultes que pour les enfants, cela permet de sensibiliser à la santé des coraux et de découvrir les différentes espèces cohabitant dans le lagon. L’activité dure environ 1h30 et a lieu à l'Hermitage-les-bains. Attention cependant : il faut réserver à l'avance en téléphonant car il n'y a que peu de visites organisées (site web de la réserve ici, pas très à jour, il faut téléphoner pour avoir les bonnes informations). Il faut également se munir de ses palmes, de son masque et de son tuba !
Après cette découverte sous-marine, nous avons retrouvé des amis rencontrés ici, et avons passé un bon repas et une après-midi tous ensemble dans un super restaurant situé sur la plage à Saint-Gilles-les-bains : Le Sauvage. Nous avons eu l'occasion de tester pas mal de plats : le thon en tataki ou même en tartare, les différentes salades, etc. Ils étaient tous délicieux : on recommande vivement le lieu !
Après cette belle après-midi, retour à Boucan-Canot pour admirer un splendide couché de soleil sur la plage et y capturer de belles images ... Je crois qu'elles parlent d'elles-mêmes !
3- La troisième journée de répit à été 100% plage : se poser à Boucan-Canot et profiter de la digue, de la « fast-food » des restaurants de la plage et profiter de la mer et de la piscine naturelle. Un filet anti-requin permet également de se baigner dans la mer, mais nous n'y étions pas tellement à l'aise à cause du courant, qui est amplifié par les différents récifs alentours.
La journée s'est (encore) finie au restaurant (on vous jure on n'a pas fait que ça, mais cette partie de l'île s'y prête bien!), le Kivala. Encore un lieu super sympa, avec un super service et une nourriture délicieuse : un autre lieu que nous recommandons chaudement !
JOUR 10 : SAINT-PAUL ET LE CIMETIERE MARIN
(10 minutes en voiture – 6,5 km de Boucan-Canot à Saint-Paul)
Non loin de Boucan-Canot, on retrouve Saint-Paul. En réalité, première ville habitée de l'île à l'époque, on appelle aussi le lieu « la baie du meilleur ancrage ». C'est en effet là que les premiers colons ont mis le pied sur l'île en 1642.
La ville est surtout connue pour son cimetière marin et son cimetière d'esclaves mais aussi pour son marché artisanal, le plus grand de l'île qui a lieu tous les vendredis et samedis matins ! Arrangez-vous pour y aller un vendredi matin, c'est le moment où il y a le plus d'artisans présents.
Nous avons adoré déambuler dans les allées du marché et déguster les différentes spécialités locales vendues par les petits artisans ! Nous avons même eu droit à une grosse averse durant notre balade, nous prouvant à quel point les locaux sont habitués aux changements brusques de météo et s’y adaptent en toutes circonstances.
Après avoir découvert le marché, nous sommes donc partis à la découverte des cimetières de la ville. Le cimetière marin vaut vraiment le détour : magnifiquement agencé et entretenu, il abrite différentes « célébrités » mais également d'autres habitants plus furtifs. En effet, Quentin s'est retrouvé face à la mue d’un serpent au détour des allées du cimetière : autant vous dire qu'il a vite fait le tour et puis il m'a attendu sagement dehors, de peur de croiser le serpent qui avait abandonné sa peau quelques heures plus tôt ...
A quelques mètres à peine, au bord de l'eau, beaucoup plus sobre et discret, on découvre les tombes des esclaves « oubliés » et on ne peut s'empêcher d'être émus face à ces stèles sans nom.
JOUR 11 : MAÏDO OU SENTIER CAP NOIR – ROCHE VERT BOUTEILLE DEPUIS DOS D'ANE
(60 minutes en voiture – 33 km de Boucan-Canot au Maïdo / 50 minutes en voiture – 29 km de Boucan-Canot à Dos-D'âne)
De notre côté, nous avons décidé que cette journée serait consacrée au travail : gestion du blog, traitement des photos et des vidéos,... C'est aussi ça de vous partager nos voyages ! Cependant, nous vous présentons ici ce que nous avions prévu si nous n'avions pas décidé de faire une pause dans nos visites
Nous vous conseillons de profiter de cette journée pour effectuer la montée jusqu'au Maïdo et profiter de la vue sur le cirque de Mafate (nous aurions souhaité y aller, mais en raison des récents incendies, l'accès y était fermé...) et d'ensuite effectuer l'une des multiples randonnées dont le Maïdo est le point de départ.
Un autre alternative est de vous rendre jusqu'à Dos-d'âne afin d'effectuer la randonnée de Cap-noir et Roche-Vert-Bouteille (1h30 de randonnée environ). Nous aurions adoré faire cette randonnée, mais nous avons dû faire des choix, comme toujours !
JOUR 12 : CIRQUE DE SALAZIE
(1h30 en voiture – 82 km de Boucan-Canot à Salazie)
On se lève tôt car une longue route nous attend pour découvrir le deuxième cirque de l'île : le cirque de Salazie.
Sur le chemin, nous nous arrêtons à Saint-André afin de découvrir l'un des temples Tamoule de la ville (Le temple du Colosse). Si vous n'en avez pas encore vu, profitez-en car cela permet d'appréhender la multiculturalité de l'île, et d'en prendre plein les yeux !
Nous continuons ensuite notre route vers Salazie et lorsque nous entrons dans le cirque, l'ambiance est spéciale. En effet, le soleil se bat avec les nuages pour percer, et nous alternons entre brouillard et large paysage ensoleillé. En plus de cela, les derniers jours ayant été généreux en averses, les cascades se multiplient tout le long de la route, et on ne peut que s'émerveiller lorsque nous passons devant la cascade blanche.
Nous dépassons enfin la ville de Salazie (attention, seul endroit du cirque où vous trouverez une pompe à essence, donc prévoyez le coup), et nous poursuivons notre route jusqu'à Hell-Bourg. Sur le chemin, prenez le temps d'observer le paysage, et n'hésitez pas à vous arrêter pour contempler le Voile de la Mariée. Même si nous avons été d'avantage émerveillés par la Cascade Blanche, les multiples cascades du Voile de la Mariée restent fascinantes !
A l'arrivée à Hell-Bourg, classé parmi les plus beaux villages de France, on ne regrette absolument pas d'avoir fait toute cette route ! Les cases créoles colorées se succèdent, et on ressent une certaine plénitude dans cette bourgade. La Maison Folio vaut elle aussi le détour, mais c'est surtout son jardin que nous avons aimé parcourir.
Nous poursuivons ensuite notre route jusqu'à Grand-Ilet, afin d'aller contempler son église et d'y découvrir le calme d'un endroit si retiré... C'est également par là qu'il est possible de rejoindre le col des boeufs, l'un des accès au cirque de Mafate.
Pour finir cette journée, nous aurions souhaité loger à Hell-Bourg, mais en raison du surbooking des hôtels (Saint-Valentin oblige, nous y étions le week-end du 14 février) nous y avons renoncé. Cependant, nous vous conseillons de loger dans le cirque de Salazie (Hell-Bourg est la bourgade la plus charmante) afin d'enchaîner sur deux jours de randonnées dans le cirque de Mafate.
JOUR 13-14 : CIRQUE DE MAFATE
On se lève tôt, on prend un bon gros petit déjeuner et on se met en route direction : le Col des boeufs ! Le programme des deux prochains jours consiste à faire une boucle à travers différents ilets du cirque de Mafate. En effet, pour le découvrir, il faut suer : le cirque est inaccessible en voiture. Il nous faudra randonner pour y entrer (différents itinéraires sont possibles). Nous avons choisi de passer par le sentier scout et de marcher jusqu'à Aurère (en passant par Ilets à Malheur) où nous passerons la nuit. Le lendemain, nous ressortirons du cirque par le sentier Augustave (itinéraire disponible sur randopiton). Au départ, nous avions prévu une boucle de 3 jours empruntant les mêmes sentiers pour entrer et sortir mais nous devions traverser d'avantage de villages. Comme je me suis blessée au genou, nous avons préféré faire un peu plus light pour le préserver !
On monte donc en voiture jusqu'au début du sentier Augustave (quelques centaines de mètres avant le parking du col des boeufs) et nous stationnons là : nous gravirons tant que nous sommes frais les mètres nous séparant du sentier scout, ce qui nous évitera de devoir le faire à la fin de ces deux journées de randonnées.
Du parking, la vue sur le cirque de Salazie s'étend d'un côté, tandis que de l'autre, on aperçoit les sommets délimitant Mafate, ce qui nous donne encore plus envie de nous lancer dans l'aventure pour aller découvrir ce lieu et ce qu'il a à nous offrir.
On enfile nos sacs à dos et nous démarrons : comme d'habitude, la chaleur est de la partie, mais heureusement, la majorité du sentier se fait à l'ombre des arbres. L'itinéraire n'est pas très compliqué sur toute la première partie : on contourne la montagne, et on descend dans le cirque par des sentiers bien dessinés, protégés par la végétation et, pour notre chance, pas trop humides. A chaque détour, on aperçoit d'avantage de la grandeur du cirque et de son caractère si préservé !
La descente est longue et éprouvante pour les genoux (RIP mon genou gauche), et lorsque l'on arrive « en-bas » nous sommes soulagés, et en profitons pour manger notre casse-croûte, un petit peu avant d'arriver à « La Plaque ».
Ensuite, on continue à traverser cette forêt du bout du monde, et l'on commence à apercevoir, clairsemées à travers la végétation, quelques habitations. Nous approchons d'Ilet à Malheur et de sa ravissante petite église : nous sommes impressionnés par le calme qui règne ici ... Nous ne croisons pour ainsi dire personne, à l'exception de 2 autres randonneuses !
Après Ilet à Malheur, l'effort commence ... La montée pour rejoindre Aurère est vraiment traître, même si le parcours est toujours aussi resplendissant ! L'ascension finale se traduit par une volée interminable de marches, qui nous amènent jusqu'au centre d'Aurère. Nous sommes surpris : le lieu est sensé être « fort fréquenté » (on entend par là qu'il y a beaucoup de gites et de randonneurs) mais là, tout est fermé, aucun gite ouvert, nous n'apercevons pratiquement pas de mafatais... Heureusement, nous avions réservé au camping La bonne terre pour la nuit (nuit sous tente avec matelas et repas : 35€/personne). Au total, il nous aura fallu 4 heures pour rejoindre le village.
Même dans le camping, où il y a apparemment souvent du monde, nous ne serons que 4 pour la nuit, nous avons donc choisi une semaine particulièrement calme pour découvrir Mafate, ce qui donne peut être un aspect encore plus reculé au lieu.
Nous profitons des derniers rayons du soleil en nous baladant à travers Aurère, entre autre sur l'héliport, lieu très important pour les villageois puisque le cirque de Mafate, inaccessible par la route, n'est ravitaillé que par hélicoptère.
Nous finissons finalement à table, avec les autres campeuses, à déguster notre premier rougail saucisse, cuisiné par notre hôte ! Une expérience assez inoubliable car c'est également là que nous avons aperçu notre toute première (et dernière) babouk : des araignées d'une certaine taille, qui sautent sans prévenir ! Après un bon repas, arrosé de rhum comme il se doit, nous regagnons la tente mise à notre disposition et nous nous endormons assez vite, éreintés de notre journée.
Le lendemain matin, nous avons droit à un lever de soleil exceptionnel en passant la tête par la porte de la tente, et on se sent vraiment chanceux d'être dans ce petit coin de bout du monde !
Après un bon petit déjeuner chez notre hôte, on se décide à se mettre en route avant qu'il ne fasse trop chaud. En repassant par l'héliport, on a la chance d'apercevoir deux hélicoptères ravitaillant les villages voisins.
Ensuite, en route pour ressortir du cirque par le sentier Augustave. Les 2 premières heures de marche sont faciles : passerelles, échelles, sentiers et passages à gués se succèdent (je crois que nous avons bien traversé 15 fois la rivière, dans un sens puis dans l'autre). L'eau est fraîche et cela fait du bien, nous profitons même des petites cascades qui jalonnent la route pour nous rafraîchir les bras et les mains. Après, vient la partie plus difficile : même si elle n'est pas très longue, la montée pour sortir du cirque est raide et constituée d'un enchainement de marches rocheuses très hautes (surtout pour mes petites jambes).
Après 1 heure de montée, nous parvenons finalement au bout (après une petite altercation entre-nous, lorsque Quentin m'a annoncé, 20 minutes avant le sommet : « aaah je vois le bout, 5 minutes et on y est » : ni une ni deux, je tape un sprint pour arriver et au bout de 5 minutes bah je suis toujours au milieu de la forêt, et je ne vois toujours pas le bout, ni Quent qui a continué à monter... , bref j’ai ralé !)
Mais, 15 minutes plus tard : le sommet est enfin là ! Et là, c'est le soulagement : même s’il fait chaud et que nous avons soif et faim (il est 12h30), la voiture est garée juste au bout du chemin.
L'après-midi sera calme, et après un repas dans un petit bouiboui sur notre trajet pour ressortir du cirque de Salazie en voiture, nous rejoignons notre logement où nous profitons de l'après-midi et du repos bien mérité.
JOUR 15 : FORÊT DE BÉLOUVE ET CASCADE BIBERON
(41 minutes de voiture – 23,6 km depuis Plaine des Palmistes au Gite de Bélouve)
Encore une fois, c'est un levé aux aurores qui se profile devant nous. En effet, si nous voulons atteindre le Gite de Bélouve et effectuer la randonnée du Trou de fer en échappant aux nuages, il faut que nous partions très tôt.
Les 40 minutes de route, à travers la forêt de Bébour sont très calme, et nous croisons très peu de voitures sur les routes en lacets rejoignant le parking du Gite de Bélouve.
A l'arrivée au parking, nous débutons la randonnée du Trou de fer. Nous montons tout d'abord jusqu'au point de vue du gite, puis nous empruntons le sentier équestre et finalement les chemins de bois de tamariniers pour arriver au fabuleux point de vue du Trou de Fer. Même si nous sommes loin de la cascade, cela n'en reste pas moins magique, surtout que les nuages sont restés bien cachés ce matin !